poematique expiraTOIre
je viens mains pleines d' une force en muselière bras bandés pour t'atteindre toi, la peau de tes odeurs et le vieux roulis de nos corps quand nous étions vivants je ronge ton rêve comme ma faim immense te bois de folie toutes lèvres à ma soif j'enfle...
Lire la suitetoutes les nuits de l'éternité ont pris caverne dans mon coeur et j'ai lourd d' attendre ombre de soie dans l'escalier d'un songe toutes les nuits et les jours me fuient pour nicher les heures les secondes se brisent comme un soleil de givre j'ai froid...
Lire la suiteQuand tout commence on aimerait une musique, un bruit venu d'une saulaie ou d'une allée de tilleuls, ça brosserait le vent pour défaire ces chignons noués... On aimerait que quelque chose épingle sa médaille et que cela se voit peut-être ou alors au moins...
Lire la suitemon poète vient d'écrire je t'aime sur une autre je t'aime avec un couteau et de l'écorce neuve mon jardin fond sous des poquets de larmes et la Terre boit les amours d'un poète
Lire la suitevous avez glissé entre mes doigts ce billet sans voyage destination lointain très lointain j'ai ciré mon coeur vagabond et poli mes oublis le sac est vide léger comme un coeur de cerise là-bas entre des feuilles et des frênes d'odeur la vie épèle des...
Lire la suitel’atelier de réparations ne soude plus les escarmouches du temps aucune peau ne se retourne pour des jours meilleurs elle est usée de chemins de paroles trouée râpée lâches mailles désunie le spectre de la nuit a détouré sa fin et je l’ai vu glisser comme...
Lire la suitele ciel lève le nez pour son bain de soleil je bronze au tamis trou de mémoire sur trou de mémoire les éphélides de demain sortent déjà primeurs fraîches sur le banc des tavelures j’attendrai encore longtemps la semence de tapissier des piqûres d’éphémères...
Lire la suiteune ombre démaille les restes de la nuit une peau rose entre vos doigts filet de chair fuyant dans les rivières soupçon de lèvres poudré gorgé cloqué le rouge est mis le rouge est mis nuance garance galonnée des vieilles luttes tranchant trancheur écaillant...
Lire la suitej’ai froid jusqu’aux oiseaux de n’avoir aucun mot d’amour à dire de les mettre en cage à siffler du silence collection grand hiver avec escarpins dégriffés j’ai froid jusqu’entre les herbes, les graviers, les entraves de marcher à reculons de tout d’étreindre...
Lire la suiteParlez prononcez encore Désarticulez-moi de ces secousses Séismes secrets au cœur des molécules Hurlez oui hurlez même à blanc Chaque mot de votre amour gonfle la Terre de puissantes essences Chaque mot de votre voix d’amant De votre voix poète Qui trace...
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