poematique expiraTOIre
sombre.sombre musique qui tend ses blanches jusqu'à l'orée de la tristesse. pesante tentative d'échappée. cette musique avance, mon corps et ma tombe sur ses épaules. je l'écoute l'esprit à terre, déportée de guerre lasse parmi mes frères, avec cette vie au havresac, un quignon d'amour sec radin, agrippée à ce rien de sel ce rien de farine. pour tenir. sombre musique qui enrobe les pas de lambeaux, de friches pour tromper les épuisements, le si lourd squelette de la marche. sans autre but que l'os.