poematique expiraTOIre
Feutre glisse. Le papier griffé dans tous les sens et cette légèreté d’une fin d’encre qui n’entre pas dans le grain. La peau s’en tire à moindre frai- pas de ponte indue dans les circonstances troubles-. La main essaie de rattraper les erreurs du temps. Elle fait cabale sur le destin et s’invente des incantations Waterman pour conjurer le sort. Et j’ai beaucoup de formules et d’autres plus secrètes encore que tu ignores, tous ces canaux et les veines impassibles. J’écris, que ce soit clairemetn dit, pour la fiction sublime l’imprévu assis sur les bancs de la gare, la totale contre- indication, l’allergie globale de vivre comme moi.
Tu aimes ou tu te tais. La haine n’est pas en service
Dans une grisaille souffreteuse, parfois épaisse jusqu’à subvenir à l’étouffement ou alors dans les tranchées claires où je respire, absente à quiconque et à la douleur même. Tu aimes ou tu te tais, la haine n’est pas en service