poematique expiraTOIre
puisque nous parlions d'eau , des ronds dedans, de pierres percées, de trous, de "nuit qui tombe dans la tête"
puisque nous avions longé, un peu, pour vite coudé ensuite vers ailleurs, le terrain des désirs
parce que je sais exactement comme au stylet, comme au silex même, ce qu'elle dit, ce qu'elle écrit pour l'avoir transcrit un jour dans la peau d'un homme
parce que les totems sont des poussées de sexe et parce que j'ai le ciel dans les forages
c'est ainsi, c'est maintenant, c'est avec ce frisson modèle que j'étalonne ma vie. j'aime mais je suis de la base, de pas grand-chose donc. je peine à quitter mon pas. c'est comme une dureté de plus. un durcissement de plus. c'est le corps chevillé, que je suis contrainte d'écrire.
totems magiciens