poematique expiraTOIre
je suis sombre comme la pensée qui longe les jours interminables sombre comme la voûte des pas qui jette ma silhouette sur la route son éraillé de chaque mot cahots sur la parole je ne dis rien de droit rien de quel droit je noie la douleur comme un chat...
Lire la suitelle sais-tu tu es de la multitude des femmes-ombres désenvoûtée de la vie une lame entre tes cuisses un burin malade pour étêter l'envol au nid de tes douze ans quand ils ont saisi à ton sourire neuf à cet air fragile qui te donnait des ailes que tu étais...
Lire la suitedans le noir passent les flèches à peine je les entends elles soufflent vite des traces au fil du bruit dans le noir elles arrivent peut-être sont-elles si fines qu'elles traversent ma dépouille si vite percée perforée plus transparente qu'une étamine...
Lire la suiteBords de feuille, carré net, plan blanc, sur la table. Fixer l’intérieur et le regarder s’enfoncer en lui même, se perdre dans l’entonnoir qu’il y a toujours planqué dans le blanc ou le noir. Regarder ces particules, ces limailles, cette cendre s’en aller...
Lire la suitewww. marchecreation.com l'usure, cordes froides. mes élans ont des doigts gelés. ligatures vocales autour de la barrière. à quoi bon tenter quelque chose, le disque saute toujours au même endroit de contre-ut et la cantatrice explose à répétitions. je...
Lire la suiteje joue à l'extérieur de moi, aux osselets, aux tarots ou bien la comédie... je fais figures, bonnes figures. cartes sur leurs tables. qui me connaît vraiment? j'essaie même plus de me faire surgir. inutile me dis- je. dans ce cadre précis, j'ai des contours,...
Lire la suiteAprès-midi cherche –chaleur Dans le bleu limpide du printemps Suis du peuple assis en tailleur sur des échelles Dans l’équilibre désœuvré des contemplations Sous l’œil Une incubation de fenêtres Petits œufs de soleil partout Le semis de lumière que je...
Lire la suited'Est en Ouest le jour poursuit son entaille migratoire un coup dans l'aile chaque périple essuie derrière lui le souvenir d'un frais balai barjo la tête barjo le vent qu'avoir envie de conquérir qu'avoir besoin de différer qu'avoir à faire si ce n'est...
Lire la suitequelque chose à ne pas oublier de moi: frissonne beaucoup avec avant et pendant. ce froid qu'il fait si souvent dans la bouche comme un glaçon qui tombe. les mots durs, craquant à sauter sur l'émail. tremble de froid. de peur aussi. frissonne d'une façon...
Lire la suiteadvenir. tout finit par remonter. les pensées enterrées vives ont fait des radicelles, des tubercules pleines prêtes à fendre l'épaisseur du tombeau. on voit bien des esclandres verts surgir dessous la neige ou parfois le bitume. les espèces fortes cherchent...
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