Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

poematique expiraTOIre

espaces blancs

blues

blues cafard prozac. cette lourdeur qui prend ses aises entre la gorge et le cul , enceinte d'une âme gris Novartis. j'ai mon collier de substances pour souffrir petit, des grelots blancs de farine pour bercer ma tristesse. tenir ce chapelet de billes,...

Lire la suite

anonyme

un loup sur son visage, cachette ou cache-cache. à ce jeu, les mots résonnent nus et n'ont pas d'histoire. ils iront, colin maillard, à tâtons d'os mettre leurs figures sur la première qui passe, comme les poussières et les ailes adhèrent aux ampoules....

Lire la suite

autrement

écrire. avec un animal en soi,un oiseau qui aurait mal aux gencives. écrire je ne sais plus pourquoi. comme lancer des astiquots dans un canal à sec.écrire debout sur le pas de la porte, griffonner vite un mot, dire qu'on est passé mais que c'était fermé...

Lire la suite

travail

sortir son coeur ramassoire pousser à petits coups de reins. dedans des liquides, des musiques, un long filet d'épingles et de filles dans des tractions porteuses, je fiche mon temps dans la poubelle petit lot de copeaux- le sexe bien brossé avec la raie...

Lire la suite

rites

programme intense. repulper le désir. tendre la peau, vers. programme aérobic, toujours le bic en l'air , madame et gardez la pose- et l'autre aussi avec a -u. . épiler avec "une" monseigneur. le masculin féminin sied si bien pour faucher les épis d'ombre...

Lire la suite

ma nuit au soleil

Insomnie parfaite. Mon tour de la terre ne s’achève jamais ou alors le monde finit en décalages horaires. on a volé quatre fuseaux, soldé les rêves dans les états stationnaires. L’ampoule des alarmes a sauté vers 2 heures et ma nuit plus profonde a levé...

Lire la suite

chapiteau

chapiteau

sur un conseil de Danielle Bourdages La pluie ressemble à un fracas de puces. L’eau à ressort que je regarde se mettre sans cesse en boules. Mais où se tient leur dresseur sous cette toile de cirque ? quelque part il doit faire avec son parasol des équilibres...

Lire la suite

au final

j'écrivais, toi tu n'ouvres plus tes lettres. elles retournent dans l'implosion grave. les mots nourrissent un autre univers qui se construit lentement, planète faite de noeuds de douleur et d'un désir paralytique. cette cavité spongieuse calée entre...

Lire la suite

nudité

nudité

désincarner le temps. je n'ai plus de figure, abstraction à l'éponge, la peau chavire dans son démaquillant. un peu d'eau et le tout au siphon. je poursuis la désintégration lente. les pigments de peau les rouges sous cutanés, liquides et dissolvants....

Lire la suite

partir

ça va... j'ai assez joué assez retenu mes pulsions, tu fais comme tu veux mais ne compte plus sur moi pour jouir petit dans mon coin comme une bête malade. t'en veux pas bon ben c'est pas ma raison , c'est ta peur, ta crainte ton goût étriqué de vivre....

Lire la suite