poematique expiraTOIre
à chaque horizon que je promène, la laisse dorée d'une ultime lumière
le ciel siffle le vent qui passe
et j'ai dans le dos
un vieux baiseur tendre
il pose
séduire encore la main à la dernière visière
l'éblouissement définitif
recueillir l'échappée des moineaux de tripes
le furtif écrit de l'amour des proses littorales
à la recherche de ce goût salé sur la langue
une raideur inhumaine qui porterait mon âme jusqu'à l'eau
et ma nostalgie des grandes inconnues
cette approche d'un demain sans oiseau
bien sûr vous ne voudrez jamais me sauver de moi même. on ne demande pas ça aux humains, c'est un boulot pour les anges. que je doive le faire à ma façon aux deux moignons de bras, c'est bien ce qui est de l'ordre des choses, mais je suis si lasse d'être radeau ténu entre la vie et la mort.