poematique expiraTOIre
je m'essaie
allongée dans la clim'
à naviguer au repos
le ciel lentement se couvre de mon amour si triste
chapelle sans images que de très vieux oiseaux
je regarde le monde la terre à l'envers
avec un blanc sucré et du vin qui retourne les dieux et la danse
je t'oublie comme je peux
plongeant droit dans les cieux
je t'oublie comme je peux en dégrafant le sol des pas qui te font loin
je t'oublie
une rature
une essence volatile qu'on aurait posée sur mon coude ou le creux du poignet
de la main qui écrit
de la main qui caresse
je m'essaie
je m'escrime
je lutte aux petits poings
dans des velours mités
je suis perdue
j'étale mes cheveux
mer nue sur la couche
et j'attends des bateaux